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DOSSIERS CINE

<> TOP 10 DES FILMS DE L'ANNEE 2014 <> 

selon les rédacteurs...

Réalisé par : David Fincher. Avec Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris...

Réalisé par : Jonathan Glazer. Avec Scarlett Johansson

Réalisé par : Richard Linklater.

Réalisé par : Wes Anderson.

MENTIONS SPECIALES

 Réalisé par : Spike Jonze. Avec Joaquin Phoenix, Scarlett Johansson, Rooney Mara...

HER

Réalisé par : Christopher Nolan. Avec Matthew Mcconaughey, Jessica Chastain, Anne Hathaway...

 

Choisissez l'un des tops 10 des rédacteurs ainsi que leurs mentions spéciales :

GONE GIRL

2

LEGO MOVIE

INTERSTELLAR

3

Réalisé par :  Chris Miller et Phil Lord. Avec Chris Pratt, Alison Brie, Will Arnett...

4

UNDER THE SKIN

5

1

6 BOYHOOD

7 THE GRAND BUDAPEST HOTEL

8 NYMPHOMANIAC

9 ONLY LOVERS LEFT ALIVE

10 THE RAID 2

Le controversé Lars von Trier nous plonge dans les souvenirs d'une nymphomane. Trash malgré la censure, le film nous montre toute l'irréverence de son réalisateur mais aussi toute son inventivité dans un film à la limite du porno. Malgré des scènes chocs et un ton "prétentieux", le film offre des dialogues savoureux et plein d'ironie. Le film est parfois drôle, si tant est que vous puissiez rire de ce genre de sujet. Découpé en deux films malgré la volonté de son réalisateur, j'ai une préférence pour la 1ère partie. Une version de 5h30 non censuré viens de sortir pour les plus courageux. Avec un bon casting, Nymphomaniac est un film qui mérite d'être vu mais qui ne plaira pas forcément.

 

  Un film sur des vampires mélancoliques, blasés par des siècles d'existence et débitant des références littéraires en traitant les humains de "zombies" ça peut faire peur.

  Mais ce nouveau Jarmusch fait ça bien. Autant le dire, il ne se passe pas grand chose à proprement parler, mais le film reste en tête encore longtemps après son visionnage. Ambiance nocturne vraiment réussie (Tanger et Détroit sont merveilleusement filmées), une bande originale envoûtante et un casting au top (Tilda Swinton en tête) font de ce film une véritable surprise pour moi. 

 

En 2012, Gareth Evans créait la surprise avec The Raid premier du nom. Avec un scénario simpliste, ce premier déluge de violence et de combats hypers rythmés faisait plaisir. En 2014, il réitère avec sa suite direct et autant dire que le plaisir est décuplé. Exit l'immeuble du premier opus, ce qui permet des scènes d'actions plus variées et encore plus jouissives. Evans montre sa virtuosité pour filmer les scènes de combat. C'est ultra lisible, rythmé et chorégraphié avec amour de la mandale. On peux chipoté sur le scénario, pas passionnant et qui, une fois de plus, est un peu prétexte aux diverses scènes d'action. Mais bon sang, tous les prétextes sont bon pour de l'action et des combats de cette qualité.  

En 2002, Richard Linklater se lance dans un projet un peu fou. Tourner sur 12 ans, avec le même casting et la même équipe technique, un film sur un jeune garçon que l'on suivra de son enfance (6 ans) jusqu'à l'âge adulte.

 On pourrais avoir peur que le film se perde en route, que ce soit un simple concept sans saveur. Projet compliqué pour un résultat d'une grande simplicité et plein de justesse.

Le film est profondément ancré dans l'époque où chaque scène a été tournée, ce qui offre de nombreuses références, que ce soit musicales ou culturelles. Chaque spectateur peut y trouver son compte, la petite scène ou détail lui rappelant sa propre enfance ou sa vie de parent.Linklater nous montre juste des bribes de la jeunesse de Mason (Ellar Coltrane), de sa vie familiale, tout passe très vite, les presques 3h de films passent pour nous aussi à une vitesse folle. Une bien belle réflexion sur l'enfance, le temps et la famille. 

 

 

 The Grand Budapest Hotel est mon premier Wes Anderson. Et autant dire que j'ai été impressionné. Déjà par la réalisation ultra précise du monsieur. C'est inventif, merveilleusement construit, les plans sont d'une précision rare, tout est fluide et presque trop parfait. Le film va à 210 à l'heure. C'est coloré, à la limite du cartoonesque, on est embarqué avec plaisir dans cette aventure rocambolesque. Que ce soit dans ses dialogues ou dans ses situations, l'humour est omniprésent. Notamment grâce à son casting 4 étoiles : Ralph Fiennes, Tilda Swinton, Saoirse RonanAdrien BrodyJeff GoldblumJude LawBill Murray , Edward Norton sans oublier Tony Revolori et bien d'autres encore. Certains ne font que de courtes apparition mais c'est toujours un plaisir de revoir certains de ces acteurs. 

​ Mes premiers pas dans l'univers loufoque et millimétré de Wes Anderson et certainement pas les derniers. 

 Après sa performance vocale remarquable dans Her, on retrouve Scarlett Johansson en chair et en os cette fois-ci, dans la peau d'une alien ou plutôt une alien dans la peau de Scarlett Johansson peut-être. 

 

Under the skin nous emporte dans une expérience cinématographique assez rare. La narration est laissée de côté pour un pur trip visuel et sensoriel laissant libre cours à diverses interprétations. On n'est pas pris par la main. On est lâché avec cette extraterrestre qui fais ses premiers pas sur notre planète à travers une Ecosse froide et pas bien accueillante. 

 

On suit avec fascination une Scarlett Johanson, plus déshumanisé que jamais, à la chasse aux hommes qu'elle charme pour ensuite piéger dans des scènes visuellement originales et réussies. Il y a un gros travail sur l'ambiance. On alterne entre des scènes utilisant des caméras cachées pour plus de réalisme (certaines personnes filmées dans le van et d'autres ne savaient pas dès le départ que c'était un film) et des scènes hypnotisantes et mystérieuses. Hypnotisantes voire effrayantes, tout comme la musique de Mica Levi qui fait un travail remarquable pour une première composition. 

 

Jonathan Glazer nous met donc face à une œuvre assez déroutante mais marquante, que ce soit dans le bon ou le mauvais sens, vous ne resterez pas indifférents. Scarlett aussi sensuelle que desincarnée nous offre une performance très juste et fait encore un très bon choix dans sa carrière avec Under the Skin

 

 

 

 

 Interstellar, l'un des films les plus attendus de l'année, annoncé comme le nouveau chef d'œuvre de Christopher Nolan, son 2001, l'Odyssée de l'espace, rien que ça. Autant dire qu'à la sortie le film n'a pas fais l'unanimité. On peux lire des critiques allant de : sombre daube Nolanienne de plus,  ou encore des gens plaçant le film sur un piédestal en le mettant directement au rang de chef d'œuvre. 

 

Après un The dark knight rises pas à la hauteur de son prédécesseur, Nolan nous envoie dans l'espace. Pour couper court aux comparaisons, la vision de l'espace du britannique est beaucoup plus "terre à terre" que la vision et le film de Kubrick, beaucoup plus métaphysique. Il utilise une vision scientifique, une version prouvée ou tout du moins théorisé par des scientifiques. Et cette approche marche assez bien, même si le film se détache beaucoup d'une vision réaliste vers la fin.

 

Porté par un casting qui fait toujours plaisir, en particulier l'oscarisé Matthew Mcconaughey (qui continue sa montée en puissance, tranquillement), Interstellar est avant tout un très bon divertissement. D'une durée de presque 3h, tout passe pourtant à une vitesse folle une fois que la Terre laisse place à l'espace. Et le film est pourtant assez dense. On passe par une petite palette d'émotions, une scène en particulier fera lâcher une petite larme aux plus sensibles (chapeau à Mcconaughey d'ailleurs). Quelques scènes épiques, enrobé dans une bande son assez mémorable de Zimmer, ainsi qu'un comique bien géré (très sympa ces robots monolithes) vous feront passer un bon moment. 

 

Pas un chef d'œuvre, Interstellar est tout de même un très bon film, avec un sujet sain et qui fait toujours plaisir au cinéma. 

 

 

 À l'annonce de ce film, je n'étais pas emballé. Je m'imaginais tout de suite un film dans la veine et avec l'humour des jeux Lego sortis sur nos consoles. Quelque chose de référencé certes, mais plus pour les enfants. C'était sans compter sur le talent du duo Miller/Lord, papas des réussis Jump Street et du sympathique Tempête de Boulettes Géantes

 

 Ils nous offrent ici un des films d'animations les plus réussis de ces dernières années tout simplement. De la pop culture dans de la pop culture, avec des références de partout (de Shaq à Green Lantern en passant par Star Wars), l'univers Lego et sa richesse infinie sont utilisées à bon escient. Avec une animation ultra inventive faisant penser à de la stop motion, fourmillant de détails dans tous les sens, c'est rythmé et doté d'un humour qui plaira au plus grand nombre, sans être lourd une seule seconde. 

 

Doté d'un casting vocale exceptionnel dans sa version originale (Chris Pratt, Alison Brie, Will Arnett, Will Ferrell, Morgan Freeman et bien d'autres), je déconseille néanmoins la version française, sauf si vous êtes fan hardcore de Tal... 

 

Des suites sont déjà prévues, en espérant qu'elles soient à la hauteur de ce bijou. En attendant foncez voir Lego Movie si ce n'est pas déjà fait. Son inventivité et ses différents niveaux de lecture vous feront passer un agréable moment et vous finirez forcément par fredonner Everything is awesome après le visionnage!  

 

 

 Trois ans après son dernier film, Fincher reviens avec une nouvelle adaptation, cette fois-ci du best-seller "Les Apparences" de l'Américaine Gillian Flynn. Encore une adaptation de roman et un thriller de plus dans la filmographie de Fincher, mais c'est tellement bien fait qu'on en redemande encore et encore. 

 

 On est de suite embarqué dans l'histoire, le scénario écrit par l'auteur du roman est ficelé et mené à la perfection. Comme à son habitude, Fincher maîtrise son sujet, que ce soit dans la direction d'acteur ou sa réalisation sobre tout en étant proche de la perfection. 

On suit avec plaisir cette histoire de femme disparue et de mari que tout accuse. Les acteurs sont étonnants, Ben Affleck et Rosamund Pike (fraîchement nominée aux Oscars pour son rôle) sont parfaits dans leurs rôles respectifs.

 

Mais plus qu'un thriller, Gone Girl est une véritable satire sociale. Le mariage et les médias en prennent pour leur grade et c'est une fois de plus fait avec une grande justesse. C'est sombre, piquant, jouissif sur certains points. Toujours agrémenté de twists bien senti, on ne s'ennuie pas une seule seconde. 

 

Une nouvelle réussite pour Fincher, qui prépare un autre film avec la même équipe (Affleck et l'auteure Gillian Flynn) une réadaptation d'un film de Hitchcock qui plus est, autant dire que la hype est là. 

 Dans l'Histoire du cinéma, les relations entre intelligences artificielles et humains ont souvent été houleuses. On pense à HAL 9000 ou encore à Skynet qui ne sont pas super sympas. Dans Her, exit ces IA tueuses, bienvenue à Samantha, nouvelle OS révolutionnaire. I.A dont un Joaquin Phoenix, plus moustachu que jamais, va tomber amoureux. 

 

Spike Jonze filme donc un idylle entre un homme et une I.A. Pari risqué mais pleinement réussi. Nous plongeant dans un futur plus ou moins proche, mais assez pour qu'on se sente concerné, Jonze nous montre comment pourraient évoluer nos technologies actuelles. Et c'est fait avec une grande justesse et tout en mesure. C'est fort de pouvoir parler aussi bien de relations amoureuses en prenant comme exemple un homme et un ordinateur. La romance est particulièrement attachante, grâce au talent de Joaquin Phoenix mais aussi (et surtout?) à la superbe performance vocale de Scarlett Johansson. Jamais une simple voix sortant d'un portable n'a été aussi attirante. Sa performance aide le film à tenir sur la longueur, film tenant beaucoup sur les dialogues entre les deux protagonistes. L'alchimie est là, alors que la voix de Scarlett a été enregistrée après le tournage, belle perf. 

 

Outre les dialogues réussis, une belle atmosphère se dégage du film, avec sa magnifique photographie, sa bande son efficace, un casting sexy pour accompagner les deux héros (Amy Adams, Rooney Mara, Olivia Wilde, Chris Pratt...), on est face à une oeuvre atypique et réussie que ça soit dans la forme ou dans son fond. C'est intelligent, léger et troublant. Vous sortirez touché du visionnage de ce Her. Peut être même un peu déprimé.  

 

  • COUP DE COEUR DE L'ANNEE : Emma Stone

 

 Seul point positif du dernier Spider-man et rayonnante dans le dernier Allen en date, Emma Stone est mon coup de coeur de l'année.

A l'affiche prochainement dans Birdman et nominée aux Oscars pour ce rôle, j'espere que sa carrière va continuer d'évoluer dans ce sens et qu'elle se verra offrir des rôles par d'autres grands réalisateurs. Elle le mérite en tout cas. 

 

 

 

  • DECEPTION DE L'ANNEE : EXPENDABLES 3

 

Faire un film aussi médiocre apres un deuxième opus vraiment sympa... Et ce, même en ajoutant Harrison fucking Ford et Mel Gibson au casting, c'est une faute professionnelle grave. 

  • KIFF HORS 2014 : 

Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse

PAS LOIN DERRIERE:

 

- A most violent year

- Enemy

- Whiplash

- Edge of Tomorrow

- Guardiens de la Galaxie

 

 

MANQUES CETTE ANNEE :

 

- Fury

- Mommy

-12 Years a slave

-Dallas Buyers Club

...

 

 

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