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PAS LOIN DERRIERE :

 

- Seul sur Mars

- Beasts of no nation

-Mustang

-La isla Minima

-Jurassic World

 

 

MANQUES CETTE ANNEE :

 

- Le pont des espions

 

TOP 10 Films 2015

MAD MAX : FURY ROAD

 

Qui peut se targuer de pouvoir revenir en force avec un tel film, 30 ans après le troisième opus et en ayant fait les deux Happy Feet et Babe 2 entre temps? Mad Max Fury Road a tout écrasé sur son passage, les autres blockbusters dans le rétro, en PLS. Film le plus jouissif de ces dernières années tout simplement, on a le droit à une vraie leçon de cinéma et de mise en scène. Miller reprend en main l'univers qu'il a crée et popularisé, le tout en le faisant encore évoluer dans la folie et le grandiose. Certains se plaignent du scénario, ici le réalisateur fait tout passer par l'image, le montage et la mise en scène, peu de dialogue mais il raconte beaucoup avec juste quelques plans au lieu d'y insérer des échanges verbaux inutiles.

 

 

Pas de répits durant 2h de course poursuite infernale sur la Fury Road, intense, inventif, impressionnant, jouissif, beaucoup trop de superlatifs qui ne sont pourtant pas volés. Le bon George arrive à rendre chaque personnage et même véhicule unique et remarquable, Tout le monde se souviendra de Furiosa, personnage déjà culte, tout aussi importante que Max, repris avec brio par Tom Hardy. Mention spéciale au guitariste fou qui en a marqué plus d'un. Une véritable claque qui en met pleins les yeux et les oreilles que ce Mad Max Fury Road, une oeuvre humaniste et féministe, un Opéra sur roues qui fera date.

 

George Miller signe ici le meilleur Mad Max, sa plus grande oeuvre et le meilleur film de l'année pour ma part.

 

 

1

GEORGE PASSE LA QUATRIEME

  Réalisé par : George Miller. Avec Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult...

BIRDMAN

2

I'M  BIRDMAN

  Réalisé par : Alejandro González Inárritu. Avec Michael Keaton, Emma Stone, Edward Norton...

 

Les Mexicains sur le toit d'Hollywood, après Cuarón et son Gravity l'année dernière, c'est le Birdman d'Alejandro González Inárritu qui a tout raflé dans les plus éminentes remises de prix. Les deux compatriotes ont un point commun avec leur amour du plan séquence, Inàrritu a voulu pousser ça à son paroxysme en faisant de Birdman un unique plan séquence (avec trucages certes) et le réalisateur va au bout de son idée avec un talent indéniable. Il nous emporte sans temps mort dans le monde du théatre,des coulisses jusqu'aux planches, véritable mise en abime géante où un ancien acteur déchu veut se détacher de son rôle de Birdman en se tournant vers Broadway pour retrouver de la crédibilité aux yeux de la haute. L'acteur étant jouer par Michael Keaton, ancien Batman dans les films de Burton, "méta" t'as vu? 

 

Le mot qui me vient en tête quand je pense à Birdman c'est virtuosité. Tout est quasiment parfait, de sa réalisation fluide, soignée et tout bonnement hallucinante, tous les acteurs au top de leurs formes, tous sans exception. Keaton revient en force, Norton m'a impressionné, Emma Stone toujours parfaite et j'en passe. Son propos va aussi bien au delà d'une simple critique bête et méchante du monde du spectacle en général et parle au travers de ses personnages de sujets bien plus simples et humains. L'accomplissement personnel, le rôle que chacun joue au quotidien, l'obsession, notre place dans le monde sont autant de sujets qui pourront vous toucher dans ce Birdman. J'ai encore le monologue d'Emma Stone en tête, douloureux mais tellement vrai.

 

 

Inàrritu a encore tiré son épingle du jeu avec The Revenant, Oscar du meilleur réalisateur une nouvelle fois et le sacre pour Dicaprio, on en reparle peut être l'année prochaine.

 

 

3

VENT DE FRAICHEUR SUR L'HORREUR

  Réalisé par : David Robert Mitchell. Avec Maika Monroe, Keir Gilchrist, Daniel Zovatto...

 

Classement des meilleurs films de l'année 2015 selon les rédacteurs.

 

Cliquez sur le rédacteur pour afficher son top.

 

Le cinéma d'horreur m'a toujours plu : être entre potes devant un slasher un peu con con ou une vulgaire histoire de fantômes remplie de jump-scares permet parfois de passer une bonne soirée et accessoirement de bien se marrer dans un état second. Hors nos salles de cinéma commencent à être remplies de ce genre de films (Anabelle, Paranormal activity 22 the final chapter, Insidious), de bons moyens de se marrer mais ça va rarement plus loin qu'un peu de moquerie et quelques sursauts. Alors quand un film d'horreur un peu novateur pointe le bout de sa péloche (copie numérique pardon), c'est un vrai plaisir.

 

Enfin un concept qui va plus loin qu'une histoire de possession habituelle et rabâchée, après son premier rapport sexuel, notre héroïne interprétée par Maika Monroe, est poursuivie inlassablement par une entitée pouvant prendre n'importe quelle forme humaine et qui ne s'arrêtera qu'une fois qu'elle l'aura rattrapée (et tuée vous vous en doutez) ou que le personnage passe la "malédiction" à quelqu'un d'autre.  Avec une paranoïa brillament mise en image, on est toujours à regarder d'où va venir l'entitée, la mise en scène joue avec le spectateur et sert le propos, petit stress bien pensé qui va au delà de la simple peur d'une forme qui fait coucou au fond du couloir. On voit le danger venir, vous n'aurez pas la peur de votre vie mais ça fonctionne. D'une beauté esthéthique un peu hors du temps, rétro malgré la présence de smartphone, on pensera souvent à du John Carpenter en voyant le film et ce n'est pas pour me déplaire. Cauchemar onirique orchéstré avec brio par Disasterpeace (j'ai encore les themes en tête), ce It Follows est un bol d'air frais qui fait froid dans le dos.

 

 

LOST RIVER

4

LES BONNES INSPI DE GOSLING

  Réalisé par : Ryan Gosling. Avec Christina Hendricks, Saoirse Ronan, Iain De Caestecker ...

 

Ryan Gosling délaisse le rôle de sex symbol et de héros mutique pour occuper la chaise de réalisateur pour ce Lost River. Premier film et première réussite pour ma part. Un acteur qui passe à la réalisation, c'est toujours préoccupant, ça attire l'attention (et ça fait un peu de pub facile parfois), dans le cas présent, Gosling en a pris pour son grade. Souvent insulté pour avoir pioché des inspirations de ci de là sans rien inventer. C'est assez malvenu je trouve, beaucoup de réalisateurs s'inspirent de leurs aînés et ça n'en fait pas de mauvais metteurs en scène ou de mauvais films pour autant. 

 

Ses inspirations sont bel et bien là et assumées, Refn, Lynch, Malick pour ne citer qu'eux, pas les derniers venues.Visuellement ça se ressent, et c'est pour mon plus grand plaisir. Le film est très esthétisé, lumières vives, travelings et plans qui en jettent, le tout dans des décors quasi post-apo de villes et quartiers abandonnés (tourné à Detroit), qui donnent un cachet certain et une ambiance réussie. Ce Lost river est envoûtant, la bande son de Chromatics aidant à n'en pas douter. La ville abandonnée sous les eaux de Lost River et son cabaret macabre donne une identitée toute particulière au métrage, au bord du fantastique.

Les acteurs sont aussi convaincants, dans des rôles certe très symbolique et simple. Le tout donne tout de même un film unique, avec une ambiance propre et des intentions qui n'ont rien de malsaines. Expérience sensorielle plus que narrative, je vous conseille vivement Lost River. 

 

 

REALITE

5

ENTORSE DU CERVEAU

  Réalisé par : Quentin Dupieux. Avec Alain Chabat, Jonathan Lambert, Elodie Bouchez, Eric Wareheim

 

Très compliqué en Réalité de parler de ce film. Vous le résumer dans son entièreté serait dangereux pour ma santé mentale, coûterait cher en doliprane et c'est quasiment impossible dans tous les cas. On va rester sur les bases : Jason veut réaliser son premier film et son producteur acceptera uniquement s'il trouve le meilleur gémissement de l'histoire du Cinéma. Quentin Dupieux est de retour pour vous montrer une fois de plus la puissance de l'absurde, du non-sens et du mindfuck sur les cerveaux de ses braves spectateurs. Il est bien accompagné pour se faire, tout le casting est bien trouvé, Chabat en tête. Gros plaisir de le retrouver dans ce rôle taillé pour lui.

 

Après le pneu tueur de Rubber, les flics complètement pourris de Wrong Cops, Mr Oizo- son deuxième nom d'artiste - offre son oeuvre la plus aboutie mais aussi une de celles qui est le plus dure à appréhender. Sorte de labyrinthe géant, d'enchevêtrements de rêves qui n'en finit plus. Le spectateur est titillé par Dupieux. C'est une veritable expérience qui touche le spectateur d'une manière ou d'une autre. Personne ne peut rester indifférent à la fin, et en celà Réalité est une franche réussite. Certains trouveront ça facile, d'autres juste débile, les autres génial. Beaucoup détesteront, d'autres adoreront le détester.

 

Dupieux arrive à mettre de la cohérence dans de l'absurde. Chapeau.

 

 

6 SICARIO

7 THE LOBSTER

  Réalisé par :  Denis Villeneuve

  Réalisé par : Yorgos Lanthimos

 J'ai découvert Denis Villeneuve en 2014 avec Enemy, trip labyrinthique dôté d'une ambiance bien pesante. Puis avec Prisonners, il a réussi à faire un thriller tout aussi pesant et malsain malgré un dénouement pas forcément convaincant. Avec Sicario, il s'attaque aux cartels mexicains et aux relations ambigues et borderline des forces d'interventions américaines face aux problèmes liés à ces cartels.

Mené par des acteurs qui se donnent, une Emilie Blunt convaincante, un Josh Brolin qui se fait plaisir et surtout un Bénicio Del Toro bien trop charismatique dans ce rôle taillé pour lui, le film de Villeneuve impressionne une fois de plus. Avec une réalisation tout bonnement impeccable, il arrive à mettre en scène et poser une tension palpable quasiment du début à la fin. Pic de tension dans une scène de convoi tout bonnement géniale qui arrive peut être un peu trop tôt  mais qui si vous êtes rentré dans le film vous scotchera à votre siège.  Ce bon Denis Villeneuve va réaliser la suite pas forcément utile de Blade Runner, il a ma confiance, en espérant ne pas être déçu !

 Attention, OVNI. Dans un avenir distopyque, chaque être humain est obligé d'être en couple, se retrouver célibataire est totalement prohibé et les gens seuls sont reclues au fin fond des bois, chassés et pestiférés. Vous retrouver célibataire vous envoie tout droit dans des centres de rencontres où vous avez 45 jours pour trouver quelqu'un. Echouez et vous serez transformer en l'animal de votre choix.

Pour sa première production internationale, Yorgos Lanthimos nous sert un film des plus loufoques et déstabilisant. Derrière ce pitch halluciné se trouve une oeuvre froide, cruelle, pesante et sans concession. Il pourrait  vous arriver de rire (surtout dans la première partie du film), mais vous rirez du jusqu'au-boutisme du film, des situations malsaines et totalement suréaliste que le Grec met face à nous. Le réalisateur va au bout de ses idées quitte à perdre un peu le spectateur, mais The Lobster en vaut la peine. Vous ne verrez pas ça tout les jours. Et puis Colin Farrell bedonnant et moustachu, charisme total.

9 VICTORIA

8 LOVE

10 EX MACHINA

  Réalisé par : Sebastian Schipper

  Réalisé par : Alex Garland

  Réalisé par : Gaspar Noé

Petite sensation dans les festivals et autres remises de prix, ce film indépendant a réussi a attiré l'attention grâce à  son objectif de suivre la fin de nuit mouvementée de son personnage principal en un seul et unique plan séquence et sans aucun trucages. Pari assez fou pour n'importe quel réalisateur et pari réussi par Sebastian Schipper, ses acteurs et toute l'équipe technique. Au delà de la difficulté et de la petite prouesse, c'est la simplicité et le naturel dans le jeu des acteurs qui fera passer le film à plus qu'un parti pris technique. Bonne surprise de l'année passée.  

Polémique habituelle à chaque sortie d'un film de Gaspar Noé, Love a été souvent pointé du doigt et rapidement catégorisé de vulgaire film pornographique en 3D. Et non, Love ce n'est pas que des scènes de sexe non simulées, il y en a beaucoup, mais il n'y heureusement pas que ça. Le film parle avec brio du regret, du souvenir doux/amer d'une relation passée, nostalgie que tout un chacun peut ressentir à un moment de sa vie. Le tout certes, au travers de personnages un peu perdus et souvent bien trop drogués mais aussi avec une réalisation, une photographie et une bande son maitrisées et réussies. La scène du plan à 3 sur la musique de Funkadelic est une des meilleures scènes de 2015 pour moi.

 

 

Un an après Her, on retrouve un film sur les Inteligences Artificielles et de leurs relations (problématiques) qu'elles pourraient entretenir avec un être humain. Mais dans Ex Machina on change complètement de genre. Savant mélange de thriller et science fiction, on est plongé  dans un quasi huit clos maitrisé et dôté d'une très "bonne mauvaise ambiance". Le tout porté par les très bons Domhnall Gleeson, Alicia Vikander et Oscar Isaac, ce dernier, grande révélation de ses dernières années pour ma part. Ça ne révolutionne rien, mais ça apporte quelques réfléxions toujours bienvenues et ça donne surtout un des meilleurs films de SF de l'année. 

MENTIONS   SPECIALES

  • STAR WARS 7 : Fanboyisme aigu

 

Diablerie, j'ai aimé Star Wars The Force Awakens. Le côté obscur du cinéma a frappé. Pigeon Millenium? Malgré sa relative paresse, le film a fonctionné sur moi, oui honte à moi d'avoir accepter les multiples clins d'oeil qu'Abrams m'a lancé. On est face à un film rythmé, avec un humour qui fait mouche souvent, surtout pour les afficionados certe. La relève prend ses marques avec ce nouveau trio directement attachant (Daisy Ridley, épouse moi). Une nouvelle trilogie est lancée en douceur, et j'ai confiance pour les prochains qui gommeront les tares de celui-ci à mon humble avis. Que la force soit avec vous pour attendre la suite.  

  •          CRIMSON PEAK : 

 

"Beware of Crimson Peak" m'avait-on dit avant mon visionnage du film, m'aidant ainsi à baisser mes attentes. Et bien grosse surprise et petit coup de coeur pour le dernier film de Guillermo del Toro. Son histoire, sans grandes surprises, reste efficace. Très surpris par la violence du film. Le trio d'acteur est impeccable, Mia ne cessera de m'étonner. Mais sa grande force vient bel et bien de son esthétique, Del Toro utilise sa culture et ses références à bon escient pour nous plonger dans le Manoir de Crimson Peak. Visuellement c'est quasi irréprochable et c'est un vrai régal pour les yeux. 

  • THE INTERVIEW :  

 

Film polémique, privé de sortie en salle puis finalement non. Beaucoup de bruits pour rien? Cette interview qui tue bien que très borderline dans son scénario reste un gros délire de potes. C'est pas très fin, parfois très débile mais ça fonctionne (Firework!). A conseiller à ceux qui ont apprécié les autres films de la joyeuse bande Franco-Rogen-Goldberg et consorts, personnellement j'y ai trouvé mon compte. 

  • INHERENT VICE 

 

On partage l'état second de Joaquin Phoenix dans cette enquête labyrinthique et brumeuse, ou devrais-je dire enfumée par la multitude de spliffs fumés par le Doc pour l'aider dans cette affaire. Aussi, voir plus paumé que son personnage principal, je suis ressorti du film sans avoir tout compris à ce que j'ai vu. 

Ce Inherent Vice me hante depuis, son ambiance 70's et la douce Shasta me donnent envie de replonger.

  • JUPITER ASCENDING:  Le plaisir coupable

 

Les Wachowsky voulaient une trilogie, ils ont eu un film charcuté. Malgré ses défauts, le film possède de très bonnes idées, de l'action débridée et un univers ultra riche qui méritait d'être développé. Un peu de space-opéra ça ne se refuse pas. Et puis Channing Tatum en homme loup avec des rollers volants un gun et un bouclier, vous ne reverrez ça nulle part ailleurs. Dommage. 

  • MISSION IMPOSSIBLE/KINGSMAN:  Agents secrets de divertissement

 

Deux styles différents pour deux divertissements de très bonne facture. L'un d'une maîtrise admirable, le second d'une fraicheur et d'une folie communicative. Les agents secrets marchent toujours au cinéma, et pas forcément du côté de 007 cette année.

  • DOPE : 

 

Du bon son hip hop d'hier et d'aujourd'hui, le soleil de L.A,  des personnages attachants et un scénario léger. Dope est le genre de petit film qui paye pas de mine mais fait bien plaisir, feel good à Compton. Dommage pour la fin maladroite qui dénote un peu trop avec la légèreté du film. 

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