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DOSSIERS CINE

<> TOP 10 DES FILMS DE L'ANNEE 2015 <> 

selon les rédacteurs...

Réalisé par : Alejandro González Inárritu. Avec Michael Keaton, Emma Stone, Edward Norton...

Réalisé par : Quentin Dupieux. Avec Alain Chabat, Jonathan Lambert, Elodie Bouchez, Eric Wareheim

Réalisé par : Denis Villeneuve

Réalisé par : Yorgos Lanthimos

MENTIONS SPECIALES

 Réalisé par : George Miller. Avec Tom Hardy, Charlize Theron, Nicholas Hoult...

JODOROWSKY'S DUNE

Réalisé par : Ryan Gosling. Avec Christina Hendricks, Saoirse Ronan, Iain De Caestecker ...

 

Choisissez l'un des tops 10 des rédacteurs ainsi que leurs mentions spéciales :

THE NEON DEMON

2

MADEMOISELLE

PREMIER CONTACT

3

Réalisé par :  David Robert Mitchell. Avec Maika Monroe, Keir Gilchrist, Daniel Zovatto...

4

THE REVENANT

5

1

6 SICARIO

7 THE LOBSTER

8 LOVE

9 VICTORIA

10 EX MACHINA

Polémique habituelle à chaque sortie d'un film de Gaspar Noé, Love a été souvent pointé du doigt et rapidement catégorisé de vulgaire film pornographique en 3D. Et non, Love ce n'est pas que des scènes de sexe non simulées, il y en a beaucoup, mais il n'y heureusement pas que ça. Le film parle avec brio du regret, du souvenir doux/amer d'une relation passée, nostalgie que tout un chacun peut ressentir à un moment de sa vie. Le tout certes, au travers de personnages un peu perdus et souvent bien trop drogués mais aussi avec une réalisation, une photographie et une bande son maitrisées et réussies. La scène du plan à 3 sur la musique de Funkadelic est une des meilleures scènes de 2015 pour moi.

 

Petite sensation dans les festivals et autres remises de prix (Berlinale notamment), ce film indépendant a réussi a attiré l'attention avec son objectif de suivre la fin de nuit mouvementée de son personnage principal en un seul et unique plan séquence et sans aucun trucages. Pari assez fou pour n'importe quel réalisateur et pari tenu par Sebastian Schipper, ses acteurs et toute l'équipe technique. Victoria est attachante malgré des décisions prises bien trop vite. Au delà de la difficulté et de la petite prouesse, c'est la simplicité et le naturel dans le jeu des acteurs qui fera passer le film à plus qu'un parti pris technique. Bonne surprise de l'année passée.  

 

Un an après Her, on retrouve un film sur les Inteligences Artificielles, toute ses problématiques et la relation qu'elles pourraient entretenir avec un être humain. Mais dans Ex Machina on change complètement de genre. Savant mélange de thriller et science fiction, on est plongé  dans un quasi huit clos maitrisé et dôté d'une très "bonne mauvaise ambiance". Le tout porté par les très bons Domhnall Gleeson, Alicia Vikander et Oscar Isaac, ce dernier, grande révélation de ses dernières années pour ma part. Ça ne révolutionne rien, mais ça apporte quelques réfléxions toujours bienvenues et ça donne surtout un des meilleurs films de SF de l'année. 

 J'ai découvert Denis Villeneuve en 2014 avec Enemy, trip labyrinthique dôté d'une ambiance bien pesante. Puis avec Prisonners, il a réussi à faire un thriller tout aussi pesant et malsain malgré un dénouement pas forcément convaincant. Avec Sicario, il s'attaque aux cartels mexicains et aux relations ambigues et borderline des forces d'interventions américaines face aux problèmes liés à ces cartels.

Mené par des acteurs qui se donnent, une Emilie Blunt convaincante, un Josh Brolin qui se fait plaisir et surtout un Bénicio Del Toro bien trop charismatique dans ce rôle taillé pour lui, le film de Villeneuve impressionne une fois de plus. Avec une réalisation tout bonnement impeccable, il arrive à mettre en scène et poser une tension palpable quasiment du début à la fin. Pic de tension dans une scène de convoi tout bonnement géniale qui arrive peut être un peu trop tôt  mais qui si vous êtes rentré dans le film vous scotchera à votre siège.  Ce bon Denis Villeneuve va réaliser la suite pas forcément utile de Blade Runner, il a ma confiance, en espérant ne pas être déçu!

 

 

 Attention, OVNI. Dans un avenir distopyque, chaque être humain est obligé d'être en couple, se retrouver célibataire est totalement prohibé et les gens seuls sont reclues au fin fond des bois, chassés et pestiférés. Vous retrouver célibataire vous envoie tout droit dans des centres de rencontres où vous avez 45 jours pour trouver quelqu'un. Echouez et vous serez transformer en l'animal de votre choix.

Pour sa première production internationale, Yorgos Lanthimos nous sert un film des plus loufoques et déstabilisant. Derrière ce pitch halluciné se trouve une oeuvre froide, cruelle, pesante et sans concession. Il pourrait  vous arriver de rire (surtout dans la première partie du film), mais vous rirez du jusqu'au-boutisme du film, des situations malsaines et totalement suréaliste que le Grec met face à nous. Le réalisateur va au bout de ses idées quitte à perdre un peu le spectateur, mais The Lobster en vaut la peine. Vous ne verrez pas ça tout les jours. Et puis Colin Farrell bedonnant et moustachu, attention.

 Après sa performance vocale remarquable dans Her, on retrouve Scarlett Johansson en chair et en os cette fois-ci, dans la peau d'une alien ou plutôt une alien dans la peau de Scarlett Johansson peut-être. 

 

Under the skin nous emporte dans une expérience cinématographique assez rare. La narration est laissée de côté pour un pur trip visuel et sensoriel laissant libre cours à diverses interprétations. On n'est pas pris par la main. On est lâché avec cette extraterrestre qui fais ses premiers pas sur notre planète à travers une Ecosse froide et pas bien accueillante. 

 

On suit avec fascination une Scarlett Johanson, plus déshumanisé que jamais, à la chasse aux hommes qu'elle charme pour ensuite piéger dans des scènes visuellement originales et réussies. Il y a un gros travail sur l'ambiance. On alterne entre des scènes utilisant des caméras cachées pour plus de réalisme (certaines personnes filmées dans le van et d'autres ne savaient pas dès le départ que c'était un film) et des scènes hypnotisantes et mystérieuses. Hypnotisantes voire effrayantes, tout comme la musique de Mica Levi qui fait un travail remarquable pour une première composition. 

 

Jonathan Glazer nous met donc face à une œuvre assez déroutante mais marquante, que ce soit dans le bon ou le mauvais sens, vous ne resterez pas indifférents. Scarlett aussi sensuelle que desincarnée nous offre une performance très juste et fait encore un très bon choix dans sa carrière avec Under the Skin

 

 

 

 

 Interstellar, l'un des films les plus attendus de l'année, annoncé comme le nouveau chef d'œuvre de Christopher Nolan, son 2001, l'Odyssée de l'espace, rien que ça. Autant dire qu'à la sortie le film n'a pas fais l'unanimité. On peux lire des critiques allant de : sombre daube Nolanienne de plus,  ou encore des gens plaçant le film sur un piédestal en le mettant directement au rang de chef d'œuvre. 

 

Après un The dark knight rises pas à la hauteur de son prédécesseur, Nolan nous envoie dans l'espace. Pour couper court aux comparaisons, la vision de l'espace du britannique est beaucoup plus "terre à terre" que la vision et le film de Kubrick, beaucoup plus métaphysique. Il utilise une vision scientifique, une version prouvée ou tout du moins théorisé par des scientifiques. Et cette approche marche assez bien, même si le film se détache beaucoup d'une vision réaliste vers la fin.

 

Porté par un casting qui fait toujours plaisir, en particulier l'oscarisé Matthew Mcconaughey (qui continue sa montée en puissance, tranquillement), Interstellar est avant tout un très bon divertissement. D'une durée de presque 3h, tout passe pourtant à une vitesse folle une fois que la Terre laisse place à l'espace. Et le film est pourtant assez dense. On passe par une petite palette d'émotions, une scène en particulier fera lâcher une petite larme aux plus sensibles (chapeau à Mcconaughey d'ailleurs). Quelques scènes épiques, enrobé dans une bande son assez mémorable de Zimmer, ainsi qu'un comique bien géré (très sympa ces robots monolithes) vous feront passer un bon moment. 

 

Pas un chef d'œuvre, Interstellar est tout de même un très bon film, avec un sujet sain et qui fait toujours plaisir au cinéma. 

 

 

 À l'annonce de ce film, je n'étais pas emballé. Je m'imaginais tout de suite un film dans la veine et avec l'humour des jeux Lego sortis sur nos consoles. Quelque chose de référencé certes, mais plus pour les enfants. C'était sans compter sur le talent du duo Miller/Lord, papas des réussis Jump Street et du sympathique Tempête de Boulettes Géantes

 

 Ils nous offrent ici un des films d'animations les plus réussis de ces dernières années tout simplement. De la pop culture dans de la pop culture, avec des références de partout (de Shaq à Green Lantern en passant par Star Wars), l'univers Lego et sa richesse infinie sont utilisées à bon escient. Avec une animation ultra inventive faisant penser à de la stop motion, fourmillant de détails dans tous les sens, c'est rythmé et doté d'un humour qui plaira au plus grand nombre, sans être lourd une seule seconde. 

 

Doté d'un casting vocale exceptionnel dans sa version originale (Chris Pratt, Alison Brie, Will Arnett, Will Ferrell, Morgan Freeman et bien d'autres), je déconseille néanmoins la version française, sauf si vous êtes fan hardcore de Tal... 

 

Des suites sont déjà prévues, en espérant qu'elles soient à la hauteur de ce bijou. En attendant foncez voir Lego Movie si ce n'est pas déjà fait. Son inventivité et ses différents niveaux de lecture vous feront passer un agréable moment et vous finirez forcément par fredonner Everything is awesome après le visionnage!  

 

 

 Trois ans après son dernier film, Fincher reviens avec une nouvelle adaptation, cette fois-ci du best-seller "Les Apparences" de l'Américaine Gillian Flynn. Encore une adaptation de roman et un thriller de plus dans la filmographie de Fincher, mais c'est tellement bien fait qu'on en redemande encore et encore. 

 

 On est de suite embarqué dans l'histoire, le scénario écrit par l'auteur du roman est ficelé et mené à la perfection. Comme à son habitude, Fincher maîtrise son sujet, que ce soit dans la direction d'acteur ou sa réalisation sobre tout en étant proche de la perfection. 

On suit avec plaisir cette histoire de femme disparue et de mari que tout accuse. Les acteurs sont étonnants, Ben Affleck et Rosamund Pike (fraîchement nominée aux Oscars pour son rôle) sont parfaits dans leurs rôles respectifs.

 

Mais plus qu'un thriller, Gone Girl est une véritable satire sociale. Le mariage et les médias en prennent pour leur grade et c'est une fois de plus fait avec une grande justesse. C'est sombre, piquant, jouissif sur certains points. Toujours agrémenté de twists bien senti, on ne s'ennuie pas une seule seconde. 

 

Une nouvelle réussite pour Fincher, qui prépare un autre film avec la même équipe (Affleck et l'auteure Gillian Flynn) une réadaptation d'un film de Hitchcock qui plus est, autant dire que la hype est là. 

 Dans l'Histoire du cinéma, les relations entre intelligences artificielles et humains ont souvent été houleuses. On pense à HAL 9000 ou encore à Skynet qui ne sont pas super sympas. Dans Her, exit ces IA tueuses, bienvenue à Samantha, nouvelle OS révolutionnaire. I.A dont un Joaquin Phoenix, plus moustachu que jamais, va tomber amoureux. 

 

Spike Jonze filme donc un idylle entre un homme et une I.A. Pari risqué mais pleinement réussi. Nous plongeant dans un futur plus ou moins proche, mais assez pour qu'on se sente concerné, Jonze nous montre comment pourraient évoluer nos technologies actuelles. Et c'est fait avec une grande justesse et tout en mesure. C'est fort de pouvoir parler aussi bien de relations amoureuses en prenant comme exemple un homme et un ordinateur. La romance est particulièrement attachante, grâce au talent de Joaquin Phoenix mais aussi (et surtout?) à la superbe performance vocale de Scarlett Johansson. Jamais une simple voix sortant d'un portable n'a été aussi attirante. Sa performance aide le film à tenir sur la longueur, film tenant beaucoup sur les dialogues entre les deux protagonistes. L'alchimie est là, alors que la voix de Scarlett a été enregistrée après le tournage, belle perf. 

 

Outre les dialogues réussis, une belle atmosphère se dégage du film, avec sa magnifique photographie, sa bande son efficace, un casting sexy pour accompagner les deux héros (Amy Adams, Rooney Mara, Olivia Wilde, Chris Pratt...), on est face à une oeuvre atypique et réussie que ça soit dans la forme ou dans son fond. C'est intelligent, léger et troublant. Vous sortirez touché du visionnage de ce Her. Peut être même un peu déprimé.  

 

  • COUP DE COEUR DE L'ANNEE : Emma Stone

 

 Seul point positif du dernier Spider-man et rayonnante dans le dernier Allen en date, Emma Stone est mon coup de coeur de l'année.

A l'affiche prochainement dans Birdman et nominée aux Oscars pour ce rôle, j'espere que sa carrière va continuer d'évoluer dans ce sens et qu'elle se verra offrir des rôles par d'autres grands réalisateurs. Elle le mérite en tout cas. 

 

 

 

  • DECEPTION DE L'ANNEE : EXPENDABLES 3

 

Faire un film aussi médiocre apres un deuxième opus vraiment sympa... Et ce, même en ajoutant Harrison fucking Ford et Mel Gibson au casting, c'est une faute professionnelle grave. 

  • KIFF HORS 2014 : 

Hearts of Darkness: A Filmmaker's Apocalypse

PAS LOIN DERRIERE:

 

- A most violent year

- Enemy

- Whiplash

- Edge of Tomorrow

- Guardiens de la Galaxie

 

 

MANQUES CETTE ANNEE :

 

- Fury

- Mommy

-12 Years a slave

-Dallas Buyers Club

...

 

 

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